Le stress des examens : comment évacuer cette « mauvaise » énergie ?

Qui n’est pas passé par là ? Jour J – 5, - 4, - 3, - 2…, - 1… et bien, il est enfin là ! Le jour tant redouté et cependant révélé ‘’passage obligatoire’’. Le décompte infernal, diraient certains. De même que le jour de la rentrée est attendu avec impatience pour retrouver ses amis, de même le jour de l’examen est attendu, mais cette fois avec un tout autre type de sentiments : inquiétude, angoisse, abattement général, trous de mémoire intempestifs… Quelque soit le degré de préparation, le trac ne manque pas. Voici des astuces pour mieux les gérer.

 

Avec la fin de l’année académique, arrive un cortège d’évaluations et d’examens les uns plus lourds de préjugés que les autres. Du CEPD (Certificat d’Etudes du Premier Degré) au Baccalauréat en passant par les examens de passage, le stress est au rendez-vous. Il est important de ne pas se laisser aller car la santé mentale passe aussi par là. Pour évacuer ce ‘’trop-plein’’ d’énergie ou cette énergie négative, le rôle des parents n’est pas à négliger.  

(Image INTERNET)

 

« Hé, toi ! Sais-tu que tu es en classe d’examen avant de faire ci, de faire ça ? » : combien de fois n’avons-nous pas entendu ce genre d’interpellation ? Cher parent, vous croyez peut-être aider votre enfant. Mais, en abordant le sujet chaque jour et en le harcelant, vous le submergez au contraire d’émotions et vous aggravez la situation. Le soutenir, le rassurer et surtout le ménager : voilà qui l’aideront mieux. S’il n’y croit plus ou si pour lui tout semble perdu d’avance, votre devoir est de lui redonner confiance en lui-même et de l’aider si possible dans ses révisions.

Mais si par contre, il travaille comme un forcené le nez dans ses livres et cahiers des heures durant, il faut le ramener ‘’sur terre’’ de temps à autre. Cela lui évitera un « burn out » et l’effondrement quelques jours avant l’examen. Sollicité plus que d’habitude, le cerveau est parfois saturé d’informations et n’en peut plus. Persuadez votre enfant de se détendre un peu (une brève conversation, une petite gâterie de maman, une promenade) ; attention toutefois de ne pas  trop le distraire. Il est particulièrement recommandé de prendre le temps de l’écouter.

Rappelons cependant que l’examen se prépare dès le premier jour de la rentrée. Amasser les cours pour les derniers moments n’a rien d’ingénieux. Le stress fera que les leçons apprises ne tiendront pas longtemps dans la cervelle. Dans ce cas-là, les sorciers n’y sont malheureusement pour rien. Que chaque apprenant connaisse sa capacité de mémorisation, il est très important de se connaitre. Se coucher de bonne heure la veille de son examen occupe une place de choix dans les préparatifs. Dans la plupart des cas, l’appréhension éprouvée à l’approche des examens disparait d’elle-même. Si toutefois, le trac vous semble coller à la peau, cher apprenant, la confiance en soi est le premier médicament. Bonne révision et bon travail !