<<Je promets de donner à mon successeur une FIFA plus forte>>, c’étaient les premiers mots de Sepp Blatter après sa réélectionà la tête de l’instance dirigeante du football mondial. Qui aurait cru que l’éternel patron laisserait plutôtderrière lui une organisation plus fragile et bouleversée par un vaste scandale de corruption? Celui qui a su tirer son épingle de tous les jeux n’en pouvait plus de jouer au résistant. Dans quelques heures, le monde entier connaitra celui qui tentera de mettre fin à cette crise qui n’a que trop duré. A quelques heures de l’élection, il est judicieux de se faire une idée des candidats.
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INTERNET)
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Demain, la planète du football
aura les yeux rivés sur la ville de Zurich, ou se déroulera le Congrès Electif
extraordinaire de la FIFA. Après le <<casting>> de contrôle d’intégritéeffectué
par la Chambre d’Investigation, ils seront finalement 5 candidats à nourrir
l’ambition de succéder a Joseph Blatter.
.Gianni Infantino
L’UEFA tient toujours à dire son
mot dans cette élection. Pour remplacer un Michel Platini disqualifié qui s’est
par la suite retiré,le Comité Exécutif des Associations Européennes de football
a lancé son secrétaire général dans la course à la présidence a quelques heures de la clôture des
candidatures. Cet Italo-suisse, plan B d’urgence de l’UEFA, a gravi les marches
depuis les années 2000. Celui que ses détracteurs jugent trop ambitieux et peu
fiable souhaitent étendre la Coupe du Monde a 40 équipes a 32 actuellement.
.Cheikh Salman
Le président de la Confédération
Asiatique de Football depuis 2013 est le plus influent des candidats. Bénéficiant
du soutien de la CAF, plus gros réservoir de voix avec 54 fédérations, le bahreïni
est le grand favori de cetteélection. Le cheikh Salman est également le
candidat le candidat le plus controversé. Soupçonné par les associations de défense
des Droits de l’Homme comme l’un des cerveaux de l’incarcération et de la
torture de nombreux athlètesengagés dans des manifestations contre le pouvoir
en place en 2011, le président de l’AFC faisait aussi partie des fervents défenseurs
de la candidature qatarienne a la Coupe du Monde 2022, compétition dont les
normes d’attribution sont toujours au centre d’une enquête de la justice
suisse.
.Jérôme Champagne
Il n’avait pas pu se présenter en
janvier 2015 mais cette fois-ci, l’ancien secrétairegénéral adjoint de la FIFA
a réussi a rassembler 9 parrainages issus de pays de 3 continents. Ce proche de
Blatter qui bénéficie du soutien du <<roi Pelé>> envisage changer
les modes de désignation des membres du ComitéExécutif et de procéder a un
nouveau vote d’attribution du Mondial 2022 pour donner une chance aux USA,
candidat malheureux si les conditions d’attribution s’avéraient frauduleuses.
.Prince Ali Bin Al
Hussein
Le président de la Fédération
jordanienne de Football depuis 1999 est le plus jeune des candidats(39 ans). Après
avoir mis Blatter en ballotage le 29 mai dernier, il s’est retiré, convaincu de
perdre le second tour. Engagé une nouvelle fois dans la course, il peut compter
sur le soutien de la Fédération Egyptienne.
Le Sud-Africain de 62 ans n’a
rien du parcours d’un footballeur. Son ballon, il l’aurait joué…..derrière les
barreaux, selon ses propos. Cet ex-membre du Comité de candidature à
l’organisation du Mondial 2010 fut un opposant farouche au régime de
l’apartheid et membre influent de l’ANC. Compagnon de cellule de Nelson Mandela
a Robben Island, le politicien et homme d’affaires multimillionnaire est
soutenu par l’allemand Franz Beckenbauer. Malgré la position adoptée par la
CAF, il dit<<ne pas être déçu ou
trahi>>. Son élection en tant que premier patron noir de la FIFA
marquera un tournant dans l’histoire.
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