Plus d’un trimestre après le début du scandale, la FIFA est de nouveau à l’ordre du jour. Longtemps épargnés, Sepp Blatter et Michel Platini sont désormais éclaboussés.
Décidément, l
’épilogue du scandale du Fifagate n’est pas pour demain. Plus d’un trimestre après
le début de la crise, l’affaire connait de nouveaux soubresauts. Depuis les révélations
de la justice américaine en mai dernier, une dizaine de personnes ont été inculpées
parmi lesquels se trouvent certains membres de l’instance dirigeante du
football mondial.
Les investigations se poursuivent
également au niveau de la Suisse sur les conditions d’attribution des Mondiaux.
D’autres inculpations se profilent surement à l’horizon avec des cas suspects
de blanchiment d’argent. Longtemps épargné par les affaires de corruption qui ébranlent
la Fédération Internationale, Joseph Blatter n’a jamais été secoué par les récentes enquêtes
judiciaires.
N’étant ciblé ni par la justice américaine ni
celle interne, le président démissionnaire, contrairement à certains de ses collègues,
se considérait à l’abri. Loin d’être accusé, beaucoup voyaient en Sepp Blatter un
pauvre innocent victime de la corruption de ses collaborateurs. Il serait le
bon ange au milieu des démons qui entravent ses actions et sapent sa crédibilité
en ternissant son éclat de leurs forfaits.
Mais les révélations de la semaine surpassée
ont fait basculer son sort : il serait, selon un media helvétique, impliqué
dans une affaire de droits de diffusion de la zone Concacaf. Accusé de gestion déloyale
et d’abus de confiance dans la cession de ces droits, l’ancien patron du
football mondial est désormais dans le collimateur de la justice.
Egalement resté longtemps blanchi de toute
accusation, le français Michel Platini est mis en cause pour avoir bénéficié
d’un paiement déloyal d’une somme de 2 millions d’euros. Mais le président de
l’UEFA se défend :<<Il s’agit
simplement d’un travail accompli de manière contractuelle pour la FIFA>>.
De sa part, Sepp Blatter le répète a tous ceux qui veulent le voir libérer le
plancher :<<j’y resterai jusqu’en février
2016, advienne que pourra>>.
Le scandale est désormais généralisé
a la FIFA et tout porte à croire que le nouveau président aura beaucoup de pain
sur la planche quand il s’agira d’assainir la Fédération. Pour
l’instant, la justice helvétique fait planer des menaces sur les
prochaines Coupes du Monde de 2018 et de 2022. Si des conditions d’attribution
s’avéraient illégitimes, Russes et Qatari pourraient dire un joli <<au
revoir>> a ces Mondiaux.
Toutefois, ce scenario reste inenvisageable.
Jusqu’à preuve du contraire, cette décision relèvera de la compétence seule du
successeur de Blatter. Quand on sait aussi que football rime avec marketing et
business, nombreux sont ces sceptiques qui ne pensent pas que la FIFA et ses
partenaires renonceront aisément a leurs intérêts pour une quelconque affaire
louche. En tout cas, comme les Anglais savent si bien le dire : Wait and
See…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Du nouveau: téléchargez désormais nos articles en PDF