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23 avril 2017

Ce jour-là : le 24 avril 2007, Julie Akofa Akoussah s’en va sur l’autre rive




Dix ans après sa disparition, que reste-t-il d’Akofa Akoussah ? ACTULOUPE revient sur la brillante carrière de celle qu’ on surnommait avec affection « Mammy».



25 avril 2007: la nouvelle tragique du décès de la diva est annoncée au journal de la mi-journée sur la Télévision Nationale. Evacuée vers la France pour un traitement, la vedette a succombé des suites de sa maladie. La nation vient de perdre l’une de ses dignes filles, un véritable monument de la musique togolaise et africaine. De par le monde, les hommages fusent : artistes, politiques et simples citoyens saluent la mémoire de l’illustre disparu et déplorent le vide incommensurable laissé dans la culture. Qui est donc Julie Akofa Akoussah, celle qui, en quatre décennies, a réussi à faire résonner les rythmes musicaux togolais aux quatre coins du globe ?




Le parcours d’une étoile


Née le 12 avril 1950 à Tsévié, Julie Akofa Akoussah assistait déjà toute petite aux classes de chants. Après ses études primaires à l’Ecole de la Providence de Nyékonakpoé, elle fera son second degré au collège NDA (Notre Dame des Apôtres) de Lomé mais sa passion pour la musique l’emportera sur  ses études.Sa riche carrière débute en 1966 avec sa participation au Festival Mondial des Arts Nègres à Dakar aux cotés de sa compatriote Bella Bellow. A son retour du Sénégal, Akofa composera en duo avec le chanteur-poète Ambroise Ouyi Tassane le morceau « Tu ne m’écris plus » qui rencontrera un succès éclatant. C’est le coup de pioche d’une aventure qui lui ouvrira les portes de diverses scènes internationales en compagnie d’icônes de la musique africaine à l’instar de Myriam Makeba ou de Manu Dibango.

Image INTERNET
Son engagement et sa dévotion aux causes sociales lui ont valu différentes distinctions honorifiques dont le prix de la “Femme de l’Année” en 2000 ainsi que le “Trophée de leader d’opinion mondiale de lutte contre le SIDA”. Julie ne savait pas que chanter : elle s’est également essayé au théâtre de rue, à la cantate et à l’animation.« La musique, je l'ai dans le sang. Je suis convaincue que grâce à elle , je peux communiquer la joie qui m'anime à tous ceux qui, du fait des circonstances de la vie, ont le cœur  affligé et en sont arrivés à perdre le sourire. » affirmait celle dont les mélodies sont composées de diverses sonorités traditionnelles et modernes. On retrouve, entre autres, dans sa riche discographie, des tubes comme « Gbadza-Gbadza»« Lonlon vivi »,« Dodzi (Seigneur Rendez-vous)» ou encore « Dan du Kodzo».


L’héritage d’Akofa Akoussah


Une décennie après sa disparition, l’image d’Akofa Akoussah, quoique méconnue des jeunes générations, demeure vivace dans beaucoup d’esprits. Ses chansons font l’objet de diverses interprétations lors de festivals et compétitions musicales. Un concours, portant son nom, avait été initié par ailleurs, entre-temps. Un héritage que tous les acteurs du monde culturel et surtout les autorités doivent préserver à tout prix afin de faire de cette noble dame un symbole de patriotisme et un modèle à suivre.




Pour plus d’informations sur l’artiste, visitez son site officiel www.julie-akofa.tg

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