Alors que les Journées Mondiales de
la Jeunesse (JMJ) venaient à peine de commencer à Cracovie en Pologne, un coup
dur a été porté à l’Eglise par l’assassinat d’un prêtre catholique dans la
commune de Saint-Etienne-du-Rouvray du département normand de la Seine-Maritime
en France. Cette commune meurtrie est désormais entrée dans le répertoire des localités
sur lesquelles le terrorisme a fait passer son spectre de mort. Cette fois-ci,
la cible et la victime sont forts significatives : une chapelle et un
prêtre catholique. Jusqu’où iront-ils la prochaine fois ?
Dans la matinée du mardi 26 juillet
dernier, deux « individus » ont fait irruption lors d’une célébration
dans une église à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. Pendant leur prise
d’otages, ils ont « martyrisé » le célébrant, en la personne du Père Jacques
Hamel (86 ans) et blessé grièvement un fidèle. Quel que soit l’intention cachée
et les répercussions envisagées par les auteurs, avant de parler d’une religion
quelconque, c’est d’abord l’Homme en tant qu’image de Dieu qui a été attaqué,
blessé, bafoué. Par extension, on pourrait dire que c’est Dieu lui-même qui a été visé. Comment peut-on expliquer un
acte aussi audacieux ? Au nom de quel ‘’Dieu’’, au nom de quel
religion ? De l’autre côté, les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ)
rassemblent des jeunes venus de tous les coins et recoins du monde pour chanter
la paix, l’amour et la miséricorde. Ces deux événements présentent un contraste
bien troublant. Toutefois, le pape
François a déclaré lors d’une conférence de presse dans l’avion qui le
ramenait de Pologne : « Il n’est pas vrai et il n’est pas exact [de dire] que
l’islam c’est le terrorisme. Je ne pense pas qu’il soit juste d’associer
islam et violences. (…) Si je dois parler de violences islamiques, je dois
aussi parler de violences chrétiennes. Dans presque toutes les religions, il y a
toujours un petit groupe de fondamentalistes.»
C’est dire que justifier les
attentats djihadistes par la religion ou quelque autre paramètre lié à
‘’Dieu’’, c’est comme trouver un semblant de raison à un problème d’un tout
autre ordre. Devant tous les défis auquel notre monde est confronté
aujourd’hui, aussi insurmontables qu’ils puissent paraitre aucun d’eux ne peut
résister à l’Amour. Cet Amour qui vient de Dieu et qui se conjugue seulement
avec deux Compléments d’Objet Direct (CODs) : Dieu et le Prochain ;
rassemblant ainsi tous les commandements bibliques (Matthieu 22:36-39). La réponse à
toutes nos interrogations se trouve là. Dieu est la source de tout bien :
offrir l’Amour, c’est désarmer le mal.
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