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12 août 2016

Affaire du « gaz butane » à Lomé : désinformation et confusion au rendez-vous



Les produits pétroliers ont subi ces derniers temps jusqu’à quatre baisses successives sur les prix, même si elles sont jugées insignifiantes par les organisations de défense des droits des consommateurs. On se rappelle les protestations qui suivent les flambées des prix de ces mêmes produits. Evidemment, ces bonnes nouvelles ont été accueilles avec soulagement. Cependant, seul point noir au tableau : le gaz butane n’est pas entré dans la danse. En attente d’explication, les populations sont restées sur leur soif. Les raisons de la hausse du prix du gaz semblent être aussi difficiles qu’impossibles à trouver, vu que les autorités concernées au lieu de monter au ‘’gradin’’ et s’exprimer devant la population jouent au « ping-pong » en s’envoyant les responsabilités.

Devant cette situation, les ‘’artistes’’ de l’information que sont les journalistes ne peuvent travailler qu’avec des bribes venant de « sources officieuses » avec le risque de détourner le sens des choses et de mal orienter la population  à propos du problème. D’ailleurs, il paraît clair que cette confusion et ce ‘’flou organisé’’ arrange ceux qui s’abstiennent de parler. Mais, c’est sans se rendre compte que le droit à l’information et à la vérité des faits est dénié à la population qui, le premier est affecté par ces changements.

Peut-on vraiment dire que la chute des produits pétroliers ait eu une quelconque répercussion, puisque  les frais de déplacement et les prix des denrées alimentaires sont demeurés fixes ou même en légère hausse dans nos marchés ? D’une manière générale, le quotidien des populations reste inchangé. Pour en rajouter, maintenant que le prix du gaz butane vient de flamber, c’est la quiétude d’une grande partie des ménages qui vient d’être troublée. Pour cause, le gaz a pris depuis quelques temps déjà la place du bois de chauffe et du charbon de bois dans les familles togolaises parce qu’étant plus pratique et plus adapté aux besoins. Cette situation ne semble-t-elle pas obliger les populations à retourner à leurs anciennes habitudes, comprenons-le, à l’abattage des arbres pour en faire des combustibles ; ceci en contradiction aux engagements pris dans le cadre de la protection de l’environnement lors de la COP21 à Paris.

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