Les produits pétroliers
ont subi ces derniers temps jusqu’à quatre baisses successives sur les prix, même
si elles sont jugées insignifiantes par les organisations de défense des droits
des consommateurs. On se rappelle les protestations qui suivent les flambées
des prix de ces mêmes produits. Evidemment, ces bonnes nouvelles ont été
accueilles avec soulagement. Cependant, seul point noir au tableau : le
gaz butane n’est pas entré dans la danse. En attente d’explication, les
populations sont restées sur leur soif. Les raisons de la hausse du prix du gaz
semblent être aussi difficiles qu’impossibles à trouver, vu que les autorités
concernées au lieu de monter au ‘’gradin’’ et s’exprimer devant la population
jouent au « ping-pong » en s’envoyant les responsabilités.
Devant cette situation,
les ‘’artistes’’ de l’information que sont les journalistes ne peuvent travailler
qu’avec des bribes venant de « sources officieuses » avec le risque
de détourner le sens des choses et de mal orienter la population à propos du problème. D’ailleurs, il paraît clair
que cette confusion et ce ‘’flou organisé’’ arrange ceux qui s’abstiennent de
parler. Mais, c’est sans se rendre compte que le droit à l’information et à la
vérité des faits est dénié à la population qui, le premier est affecté par ces
changements.
Peut-on vraiment dire
que la chute des produits pétroliers ait eu une quelconque répercussion, puisque
les frais de déplacement et les prix des denrées alimentaires sont
demeurés fixes ou même en légère hausse dans nos marchés ? D’une manière
générale, le quotidien des populations reste inchangé. Pour en rajouter, maintenant
que le prix du gaz butane vient de flamber, c’est la quiétude d’une grande
partie des ménages qui vient d’être troublée. Pour cause, le gaz a pris depuis
quelques temps déjà la place du bois de chauffe et du charbon de bois dans les
familles togolaises parce qu’étant plus pratique et plus adapté aux besoins. Cette
situation ne semble-t-elle pas obliger les populations à retourner à leurs
anciennes habitudes, comprenons-le, à l’abattage des arbres pour en faire des
combustibles ; ceci en contradiction aux engagements pris dans le cadre de
la protection de l’environnement lors de la COP21 à Paris.
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