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29 janvier 2016

Kindred Souls(Ames sœurs)/ Entretien avec le réalisateur Teddy Electio ATTILA


Avant sa naissance, Gina a été mariée au fils d’un prêtre vaudou : c’était le prix à payer pour qu’elle vienne au monde. Devenue adulte, elle éprouve des difficultés a donner une progéniture a son cher époux Rico. Gina décida alors de consulter les oracles : elle ne pouvait concevoir qu’après avoir eu son enfant ainé de son premier mari. Ah ! Les femmes ! Que ne feraient-elles pas pour satisfaire leurs princes charmants ? Mais quand Rico apprendra qu’il n’est pas l’auteur de la grossesse de son épouse, il décide de se venger. Kindred Souls, c’est le visage de l’intensité d’un amour qui, tel un feu dévorant, consume tout sur son passage.



A.A : D’où vous est venue l’idée de faire ce film ?

T.A : Je me suis inspiré des histoires quotidiennes que vivent les gens de mon entourage. Je voulais aussi témoigner ma gratitude à ma famille pour tout ce qu’elle ne cesse de faire pour moi.

A.A: On ressent dans le film beaucoup de tensions et d’émotions. Pourquoi avez-vous choisi de jouer sur ces sentiments ?

T.A : Il faut dire que le film porte sur le mariage arrangé et ce n’est pas un sujet censé donner de la joie ou du plaisir. C’est un thème qui a pour vocation de réveiller les consciences et permettre aux gens de savoir ce qui se passe réellement. Le but était de faire ressortir la douleur, l’amertume et la frustration des personnages.

A.A : Comme secret de tournage, comment a été créée la soirée orageuse ?

T.A : J’ai réalisé l’effet en 02 parties. D’abord, sur le plateau de tournage, j’ai créé tout ce qu’il y a comme éclair et pluie en collaboration avec le machiniste. Nous avons monté des lumières que nous avons ensuite animé. S’agissant du ciel orageux avec les nuages, j’ai utilisé une technique de cinéma qui permet de créer un décor virtuel. Le ciel et les nuages ont donc été ajoutés au montage.

A.A : En quoi cet orage renforce-t-il l’action ?

T.A : J’ai choisi de créer un ciel orageux parce que c’est une nuit ou les vérités tombent, ou il y a des pleurs et ou la pluie doit laver toutes fautes. La pluie représente dans le film la purification ; le grondement du tonnerre montre la puissance que le film doit ressortir. C’est une fiction ou les cœurs sont lavés et les pleurs essuyés.

A.A : Pourquoi le film a été tourné en langue locale mina ?

T.A : Puisque j’étais en terre étrangère(Benin), je voulais affirmer mon identité togolaise. J’ai d’abord débuté le cinéma a Lomé et je désirais donner une étiquette togolaise au film. J’ai travaillé avec des acteurs béninois qui ne maitrisaient pas le mina mais nous avons eu à faire assez de répétitions pour leur permettre d’être efficaces a l’écran.

A.A : Qu’avez-vous rencontré comme problèmes au cours de la réalisation ?

T.A : Ma plus grande difficulté a été celle du délestage qui a paralysé le tournage pendant plus de 8 heures. L’autre difficulté a été l’implantation du décor.

A.A :Quelles ambitions nourrissez-vous pour ce film ?


T.A : C’est une fiction qui traite des relations humaines et elle doit permettre à tous ceux qui vivent ces drames surtout les jeunes couples de prendre conscience, de choisir le bon partenaire avec qui fonder une famille.

A.A : Comment envisagez-vous votre carrière en 2030 ?

T.A : Par principe, je me dis toujours que 2030, c’est l’avenir et c’est toujours devant. 2030 sera ce qu’elle sera mais c’est clair qu’elle sera magnifique et brillant. Je le vois, je le sais et je le sens.

1 commentaire:

  1. Bravo pour cette magnifique interview. Il nous faudra changer dans l'avenir changer ce blog en rendant l'interface moins blog tout simplement. Bon courage à vous mes chers.

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