Avant sa naissance, Gina a été mariée au fils d’un prêtre vaudou : c’était le prix à payer pour qu’elle vienne au monde. Devenue adulte, elle éprouve des difficultés a donner une progéniture a son cher époux Rico. Gina décida alors de consulter les oracles : elle ne pouvait concevoir qu’après avoir eu son enfant ainé de son premier mari. Ah ! Les femmes ! Que ne feraient-elles pas pour satisfaire leurs princes charmants ? Mais quand Rico apprendra qu’il n’est pas l’auteur de la grossesse de son épouse, il décide de se venger. Kindred Souls, c’est le visage de l’intensité d’un amour qui, tel un feu dévorant, consume tout sur son passage.
A.A : D’où vous
est venue l’idée de faire ce film ?
T.A : Je me suis inspiré des
histoires quotidiennes que vivent les gens de mon entourage. Je voulais aussi
témoigner ma gratitude à ma famille pour tout ce qu’elle ne cesse de faire pour
moi.
A.A: On ressent dans le
film beaucoup de tensions et d’émotions. Pourquoi avez-vous choisi de jouer sur
ces sentiments ?
T.A : Il faut dire que le
film porte sur le mariage arrangé et ce n’est pas un sujet censé donner de la
joie ou du plaisir. C’est un thème qui a pour vocation de réveiller les consciences
et permettre aux gens de savoir ce qui se passe réellement. Le but était de
faire ressortir la douleur, l’amertume et la frustration des personnages.
A.A : Comme secret
de tournage, comment a été créée la soirée orageuse ?
T.A : J’ai réalisé l’effet
en 02 parties. D’abord, sur le plateau de tournage, j’ai créé tout ce qu’il y a
comme éclair et pluie en collaboration avec le machiniste. Nous avons monté des
lumières que nous avons ensuite animé. S’agissant du ciel orageux avec les
nuages, j’ai utilisé une technique de cinéma qui permet de créer un décor
virtuel. Le ciel et les nuages ont donc été ajoutés au montage.
A.A : En quoi cet
orage renforce-t-il l’action ?
T.A : J’ai choisi de créer
un ciel orageux parce que c’est une nuit ou les vérités tombent, ou il y a des
pleurs et ou la pluie doit laver toutes fautes. La pluie représente dans le
film la purification ; le grondement du tonnerre montre la puissance que
le film doit ressortir. C’est une fiction ou les cœurs sont lavés et les pleurs
essuyés.
A.A : Pourquoi le
film a été tourné en langue locale mina ?
T.A : Puisque j’étais en
terre étrangère(Benin), je voulais affirmer mon identité togolaise. J’ai
d’abord débuté le cinéma a Lomé et je désirais donner une étiquette togolaise
au film. J’ai travaillé avec des acteurs béninois qui ne maitrisaient pas le
mina mais nous avons eu à faire assez de répétitions pour leur permettre d’être
efficaces a l’écran.
A.A : Qu’avez-vous
rencontré comme problèmes au cours de la réalisation ?
T.A : Ma plus grande difficulté
a été celle du délestage qui a paralysé le tournage pendant plus de 8 heures.
L’autre difficulté a été l’implantation du décor.
A.A :Quelles
ambitions nourrissez-vous pour ce film ?
T.A : C’est une fiction qui
traite des relations humaines et elle doit permettre à tous ceux qui vivent ces
drames surtout les jeunes couples de prendre conscience, de choisir le bon
partenaire avec qui fonder une famille.
A.A : Comment
envisagez-vous votre carrière en 2030 ?
T.A : Par principe, je me
dis toujours que 2030, c’est l’avenir et c’est toujours devant. 2030 sera ce
qu’elle sera mais c’est clair qu’elle sera magnifique et brillant. Je le vois,
je le sais et je le sens.
Bravo pour cette magnifique interview. Il nous faudra changer dans l'avenir changer ce blog en rendant l'interface moins blog tout simplement. Bon courage à vous mes chers.
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