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26 septembre 2015

Sommet Paris Climat 2015 : un espoir pour la planète



Organisée depuis le début des années 1970 dans l’objectif de stimuler le développement durable à l’échelle planétaire, les conférences sur le climat témoignent d’une prise de conscience collective du respect longtemps manqué à l’environnement et demeurent l’une des preuves de la capacité des Etats a se réunir pour discuter des aléas climatiques. Par contre, en raison des échecs successifs que ces sommets ont représentés, ils ont réussi à ne plus inspirer confiance aux adeptes de l’écologisme et aux populations.



 C’est justement parce que la conférence de Copenhague avait été un fiasco qu’il avait fallu trouver d’autres lieux pour repenser la problématique environnementale afin de réfléchir à des moyens plus efficaces de protection de la nature. La France de HOLLANDE se veut être cette terre qui verra se concrétiser un rêve déjà vieux : celle de mobiliser les énergies pour la préservation de la planète. En effet, du 30 novembre au 11 décembre, tous les regards se fixeront sur la capitale française. Durant deux semaines, Paris abritera un sommet sur le climat dénommé COP21.

 

Le président français, conscient de l’importance que revêt la question des changements climatiques et soucieux de faire de cette conférence une réussite n’a ménagé depuis l’année passée aucun effort pour sa préparation. Accompagné de sa Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal et de Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères en charge de la COP21, il continue de s’investir pour porter plus haut aux quatre coins du monde le message de Dame Nature. Discours, périples, vibrants appels lancés ici et là….. aucune piste d’éveil de conscience n’a été écartée. Cette détermination hors pair du pays hôte a eu le mérite de rassurer et de faire scintiller des étoiles d’espoir dans le ciel assombri des <<écolo-pessimistes>>.



 Les enjeux de cette grande conférence s’articuleront autour de quatre principaux axes. Le premier reposera sur un accord qui garantira la diminution de la température moyenne du globe au-dessus de 2 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. Inondations, sécheresse et chaleurs extrêmes sont entre autres les conséquences fâcheuses des changements climatiques qui ne cessent de secouer la planète.


 Mais les prévisions scientifiques sont plus alarmantes : si le rythme de pollution s’accélère dans les prochaines années, l’élévation du niveau des mers et la fonte des glaciers polaires entraineront la disparition de certaines parties du globe comme le Bangladesh, le Madagascar ou encore les Pays-Bas. Tornades et cyclones s’intensifieront et de nombreuses espèces animales et végétales dans l’incapacité de s’adapter disparaitront. Des annonces de malheur qui plaident en faveur d’un réel engagement de toutes les parties pour la réduction de la température moyenne de la Terre.



Le second volet se basera sur une contribution nationale que chaque pays se doit de rendre publique. En effet, pour un véritable essor du développement durable, tout Etat doit obligatoirement formuler des projets d’adaptation aux effets du dérèglement climatique et fournir de nombreux efforts en vue de la rédaction des gaz à effet de serre.


Un accord certes mais à quel prix ? Quand on sait que les pays en voie de développement n’accepteront jamais un accord sans un sincère engagement et un accompagnement devant leur assurer une meilleure adaptation et une transition énergétique. De même, les pays émergents vivent dans la panique de voir leur croissance s’effondre face à la contrainte du respect d’un accord universel. Il faudra leur garantir un financement conséquent.


 C’est dans cette logique que s’inscrira le Fonds Vert, le troisième point essentiel de l’accord de Paris. Ainsi, chaque Etat doit participer par ses investissements à l’alimentation de ce Fonds. La volonté manifeste de nombreux pays riches en particulier ceux de l’Union Européenne a contribuer au Fonds Vert est à saluer.


Destiné à la transition énergétique, la grande partie de ce Fonds sera consacrée aussi à la vulgarisation des méthodes permettant aux agriculteurs de s’adapter aux changements climatiques. Point n’est besoin de rappeler que l’un des secteurs économiques les plus victimes du dérèglement climatique est l’agriculture. Les résultats concrets qui seront issus de cette conférence-climat doivent ensuite être mis en avant et diffusés à travers de nombreuses pratiques au niveau des pays signataires( politique énergétique axée sur le renouvelable, gestion des déchets dans le respect de la nature, promotion des moyens de transport).


 <<Le meilleur accord qui sera signé à Paris doit être conclu avant Paris>> disait récemment François HOLLANDE. C’est juste pour insister sur la nécessité de réunir toutes les conditions propices pour le succès du sommet. Ne perdons pas de vue le fait que les clauses de cet accord affecteront la vie de milliards d’individus. Ambition, équité, universalité, solidarité, prise en compte de l’importance de lutter contre le changement climatique et d’améliorer la sécurité alimentaire pour réduire le nombre des refugiés climatiques et des personnes souffrant de famine : telles doivent être les caractéristiques de la COP21. 

Vivement que Paris soit une réussite !



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