Il
y a une semaine, Jean-Pierre Fabre et le Combat pour l'Alternance
Politique en 2015 (CAP 2015) ont à nouveau fait parlé d'eux. En
effet, l'hôtel Ibis de Lomé a accueilli le 11 Août dernier une
conférence de presse aucours duquel un mémorandum sur la
présidentielle du 25 Avril 2015 a été présenté.
Intitulé « Mémorandum sur le coup de force électoral d'Avril 2015 au Togo », ce document édité et publié par le CAP 2015 tient lieu à la fois de procès verbal, de bilan financier et d'analyse critique sur la présidentielle 2015. Dans le mémorandum, Jean-Pierre Fabre et le CAP 2015 n'ont pas ménagé leurs mots : la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la Cour Constitutionnelle, la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), la Société civile en passant par la communauté internationale : la France, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Système des Nations Unies et l'Union Européenne ; ils ont été tous vivement accusés et en ont eu pour leur compte. Pour le CAP 2015, de graves manquements et irrégularités se sont glissés dans l'organisation des élections. Et, le plus condamnable reste la part que les institutions et acteurs de la Communauté internationale ainsi que les organisations de la société civile ont joué dans cette mascarade. A bien y regarder, les accusations de Jean-Pierre Fabre et des siens ne sont pas totalement à rejeter et ceci, avant même la tenue des élections présidentielles du 25 Avril dernier. Pourtant, la question qui se pose reste l'impact de cette sortie médiatique sur la situation sociopolitique togolaise. Si, ses revendications n'ont pas trouvé gain de cause jusqu'à l'investiture de Faure Gnassingbé et la formation du nouveau gouvernement, trouveront-elles écho dans le cœur des accusés maintenant que le mandat présidentielle est largement engagé ?
Intitulé « Mémorandum sur le coup de force électoral d'Avril 2015 au Togo », ce document édité et publié par le CAP 2015 tient lieu à la fois de procès verbal, de bilan financier et d'analyse critique sur la présidentielle 2015. Dans le mémorandum, Jean-Pierre Fabre et le CAP 2015 n'ont pas ménagé leurs mots : la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la Cour Constitutionnelle, la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), la Société civile en passant par la communauté internationale : la France, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Système des Nations Unies et l'Union Européenne ; ils ont été tous vivement accusés et en ont eu pour leur compte. Pour le CAP 2015, de graves manquements et irrégularités se sont glissés dans l'organisation des élections. Et, le plus condamnable reste la part que les institutions et acteurs de la Communauté internationale ainsi que les organisations de la société civile ont joué dans cette mascarade. A bien y regarder, les accusations de Jean-Pierre Fabre et des siens ne sont pas totalement à rejeter et ceci, avant même la tenue des élections présidentielles du 25 Avril dernier. Pourtant, la question qui se pose reste l'impact de cette sortie médiatique sur la situation sociopolitique togolaise. Si, ses revendications n'ont pas trouvé gain de cause jusqu'à l'investiture de Faure Gnassingbé et la formation du nouveau gouvernement, trouveront-elles écho dans le cœur des accusés maintenant que le mandat présidentielle est largement engagé ?
Cependant,
pour les togolais, la vie quotidienne a repris son cours normal
depuis bien longtemps. Après la tension et la paralysie économique
propres à la période électorale, ils n'attendaient que la
proclamation des résultats, quels qu'ils soient, pour reprendre
leurs activités. Ainsi, la page « élection » est
tournée depuis longtemps déjà. Pourtant, Jean-Pierre Fabre revient
sur les évènements. Visiblement pour lui, rien n'est encore perdu.
Il n'est jamais trop tard, il y a encore de l'espoir. Mais, quel
espoir encore ? Les évènements qui ont précédé l'élection
présidentielle d'Avril passé ont présagé de sombres perspectives
mais heureusement, tout s'était passé dans un relatif climat
apaisé. Même si pour certains, il y a eu des troubles dans quelques
localités, rien de bien alarmant comparé aux expériences passées.
C'est d'ailleurs, la première fois au Togo depuis des années où
l'équation « élections (pouvoir en place + opposition) =
exils, bains de sang, troubles sociaux et violence » n'a pas
été prouvé. Après la proclamation des résulats dans des
conditions connues par tous, d'aucuns ont crié à la fraude et au
vol avec à l'avant-garde, le principal opposant Jean-pierre Fabre.
Il a évidemment appelé à des marches de protestation mais son
appel a eu un faible écho. Comment peut-on traduire cela :
satisfaction, indifférence ou passivité de la part de la
population ? De toute façon, après cet « échec »,
silence radio. Jean-pierre Fabre a, au bout d'un moment, disparu de
la scène politique. En ce qui concerne, le Combat pour
l'Alternance Politique en 2015, il est à craindre que ce combat n'a
d'ailleurs jamais commencé. Ou au contraire, le mémorandum,
constitue t-il le résultat du combat ? Sinon on est tenté de
penser que le CAP 2015 risque de devenir CAP 2020.
En
collant au pouvoir en place tous les adjectifs relatifs au vol et à
l'illégalité, le leader de l'Alliance Nationale pour le Changemant
(ANC) appelle une fois encore le peuple à se mobiliser pour
revendiquer sa liberté. De ce fait, une tournée d'explication et de
mobilisation est annoncé sur toute l'étendue du territoire
national. Nous attendons de voir l'aboutissement de ce retour en
force de l'opposition.
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