Pénurie de carburant : c’est un problème
qui ne date pas d’aujourd’hui et c’est désormais ancré dans les habitudes des
togolais. Les usagers de la route ont recommencé à faire la queue dans les
stations d’essence pendant des heures avant de se faire vendre quelques litres. En plus des
autres dossiers, le gouvernement en a décidément un des plus urgents.
Depuis quelques jours, les conducteurs de
motos et de voitures ont du mal à utiliser leurs engins. Pour cause, leurs
réservoirs sont vides. Le carburant se fait désormais rare. Et, il faut s’approvisionner
en quantité suffisante si par chance il y en a dans une station. Mais parfois,
l’injustice est au rendez-vous. Puisque, pendant que certains arrivent à se
procurer quelques gouttes après des heures d’attente, d’autres par contre se
font servir dès qu’ils arrivent et, sans gêne, font le plein de leur réservoir.
Pourtant, cette situation, présente au quotidien, est devenue si habituelle qu’elle
est parait normale.
Cependant, la pénurie de carburant entrave
les habitudes. Beaucoup se trouvent dans l’obligation de garer leurs engins et
de se rabattre sur les taxi-motos, les voitures taxi, les bus Sotral ou, pour s’éviter
encore des ennuis, préfèrent parcourir des kilomètres à pieds. Devant les
ennuis que présente cette situation, beaucoup y voient venir un autre :
une éventuelle augmentation des prix des
produits pétroliers. Connaissant bien la politique commerciale propre au Togo,
on ne peut toutefois écarter cette possibilité. Et, avec elle, il s’en suit une
dangereuse répercussion sur les frais de transport et par conséquent, sur les
prix des produits de première nécessité. Cette chaîne de « malheurs »
n’en finit pas d’accabler les togolais et de réduire leur espoir de voir leur quotidien
s’améliorer.
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