Le
scénariste-réalisateur Luis Sepulveda n’avait-il pas raison lorsqu’il écrivait :
‘’ Les humains sont hélas imprévisibles ! Souvent, avec les meilleures
intentions du monde ils causent les pires malheurs, (…)’’ ? L’information
a bouleversé toute la planète et en a laissé une bonne partie coi. Au fait, certains
s’y attendent, d’autres ont consulté leur calendrier avant de se rendre compte
qu’il ne peut y avoir de « poisson d’Avril » en décembre et d’autres
encore tentent de se donner des raisons d’y croire.
"Tout comme j'ai
loyalement accepté les résultats, en croyant que la Commission électorale était
indépendante, honnête et fiable, je les rejette dans leur totalité", a
affirmé le président gambien « sortant » Yahya Jammeh vendredi
dernier sur les médias en dénonçant des "erreurs inacceptables" de la
part des autorités électorales et exigeant la tenue d'un nouveau scrutin.
Qu’est ce qui explique ce revirement soudain ?
En fait, c’est devant
toute la population mondiale que ce dernier avait félicité le nouveau président
élu à l’issue des présidentielles de 1er décembre, Adama Barrow. Un
geste salué par les gambiens et par la communauté internationale convaincue
malgré elle que la démocratie n’est pas finalement impossible en Gambie. Cependant,
les faits du week-end dernier sont venus donner une toute autre cadence à la
tournure des évènements.
Partir ou rester :
un choix difficile à faire, un premier pas très hésitant vers la démocratie. Elu
en 1996, Yahya Jammeh a été ensuite
réélu tous les cinq ans. Mais, alors qu’on attendait de lui de donner le ‘’bon
exemple’’ en bousculant l’ordre du règne établi, il vient de confirmer le
proverbe : « l’habitude est une seconde nature ».
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Marlow