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09 août 2015

J.O 2016: Rio de Janeiro s’apprête !



Pour la première fois dans l’histoire de l’olympisme, les Jeux Olympiques se dérouleront  dans une ville latino-américaine. Et c’est sur la belle cité brésilienne de Rio de Janeiro que le choix s’est porté pour abriter la compétition. Malgré le désintéressement notoire pour les sports olympiques dont font montre les Cariocas, la <<Rivière de Janvier>> se débrouille pour se hisser au rang des villes olympiques.


Pour être admirable, Rio l’est. Avec sa fabuleuse baie de Guanabara, la belle plage de Copacabana ou encore le magnifique stade du Maracaña, le décor est planté pour les épreuves ! Toutefois, beaucoup reste à faire. Le pays cher à Dilma Roussef s’efforce pour répondre au rendez-vous de 2016. Nouvelles lignes de métro, stades et centres aquatiques poussent comme des champignons. Pour un pays qui vient de servir de paroisse à la messe du football mondial, il n’y a surement pas <<pire fardeau>>.

Comme d’habitude, le Comité d’Organisation se veut rassurant. Le seul bémol est la question de la pollution de la baie de Guanabara. Un enquête récente aurait révélé qu’elle contiendrait  des eaux souillées et présenterait par conséquent  des risques de contamination . L’autre nuance est d’ordre environnementale. Au sud de la ville, les autorités ont décidé de construire un  terrain de golf sur une zone protégée. La réalisation de ce projet  perçu comme <<un crime écologique>> a été longtemps empêchée par les riverains. Ces derniers estiment que les travaux seraient néfastes pour la biodiversité du milieu et auraient causé la mort de plusieurs animaux. Puisque les Brésiliens ne manifestent pas assez d’intérêt pour cette discipline, on comprend mal pourquoi l’on détruit l’habitat de pauvres espèces animales et végétales pour des compétitions de quelques jours.

Toutefois, cela ne doit pas faire l’ombre d’un doute : ces J.O  doivent donner plus d’éclat à la ville. Une cité  plus moderne dotée d’infrastructures neuves, voilà à quoi ressemblera Rio de Janeiro en 2016 sans oublier les retombées directes sur le tourisme et les héritages sportifs.

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