'""'>

02 novembre 2016

Course à la maison Blanche : Donald Trump dans une passe difficile tente de se rattraper



Les observateurs sont unanimes : jamais une campagne présidentielle n’a fait couler autant d’encre et de salive au pays de l’oncle Sam. Et le point focal de toutes les attentions, c’est bien le candidat Donald Trump. Avec ses propos, les uns plus choquants et outrageux que les autres, le républicain décontenance plus d’un.



Image INTERNET

Construction d’un mur a la frontière mexicaine financé entièrement par le pays voisin, filtrage poussé des migrants, réclamation d’un contrôle antidopage avant les débats présidentiels, rupture des accords sur le climat et retour aux énergies fossiles : Donald Trump n’a cessé de susciter des remous au sein de la société américaine dont une partie redoute son élection qui serait <<catastrophique>>pour l’image du pays.
 
 Cette crainte de voir le milliardaire franchir le seuil de la Maison Blanche a frôlé son paroxysme avec les intentions de vote de septembre qui le donnaient au coude-à-coude avec sa rivale démocrate Hillary Clinton. Mais les récents scandales d’agressions sexuelles ont fait dégringoler le magnat de l’immobilier dans les sondages.

Rattrapé par son passé ?

Tout commence par la révélation d’une vidéo datant de 2005. Le républicain, tout en tenant des propos grossiers à l’endroit des femmes, y vante les astuces peu recommandables qu’il utilise pour multiplier ses <<conquêtes>>. L’enregistrement provoque une vague d’indignation à travers l’Amérique et renforce l’isolement de Donald Trump, abandonné par les élus et quelques donateurs républicains.

 Se retrouvant dans une passe difficile, le milliardaire se confond entre mea culpa et réaffirmation de sa considération envers les femmes. Cependant, les récentes accusations d’agressions sexuelles l’enfoncent dans une impasse où il peine à trouver des issues. En effet, une dizaine de femmes ont déclaré avoir fait l’objet des attouchements de sa part.

Pour se défendre, le magnat de l’immobilier rejette les accusations et pointe du doigt les médias qui seraient selon lui, corrompus :<< Ces femmes ne sont pas crédibles. Elles n’auraient pas été mes premiers choix (allusion à leurs physiques). Les médias ne font qu’empoisonner l’esprit de l’électorat en rapportant leurs propos>>.

L’objectif visé par la presse en agissant de la sorte est, pour le politicien, de truquer l’élection en penchant la balance du côté de la démocrate Hillary Clinton. Toutefois, il promet une victoire <<coup de théâtre>> digne du Brexit qui a surpris l’Europe. Et si le candidat compte démentir les pronostics, c’est parce qu’il peut encore s’assurer de quelques soutiens indéfectibles.

Qui soutient encore Donald Trump ?

Malgré la pluie d’accusations qui s’abat sur lui, le politicien controversé peut toujours compter sur des électeurs<<fidèles>> qui n’entendent pas le lâcher d’une semelle. Certains nourrissent l’espoir de sa victoire éclatante imminente. Certains, tout comme leur candidat, ne se fient aucunement aux sondages qui <<n inspirent pas confiance et ne sont que le fruit des complots médiatiques.

D’autres lui accorderont leurs suffrages par sympathie aux valeurs incarnées par son parti. Ceci s’explique en partie par le sentiment anti-Clinton des années 1990 qui remonte à la présidence de Bill. Et les révélations de Wikileaks ne sont pas reluisants pour son épouse, candidate démocrate. Le fondateur Julian Assange, a récemment diffusé, des séries de correspondances privées entre l’ancienne première dame et ses collaborateurs.

 Ces courriers démontrent un certain <<double jeu>> de l’ancienne secrétaire d’Etat américain et les <<à-côtés>> de sa campagne. La crainte généralisée suscitée par les révélations semble, selon certains observateurs, confirmer les doutes. Comme pour appuyer les propos du président iranien :<<Le 08 novembre, les Américains choisiront entre le mal et le pire>>.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Du nouveau: téléchargez désormais nos articles en PDF