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26 septembre 2016

Formation en médecine préventive: Restitution des résultats de l’analyse situationnelle de l’ENA-Togo


Un atelier visant à restituer des résultats de l’analyse situationnelle de l’ENA-Togo a eu lieu, le vendredi 16 septembre dernier, dans l’enceinte de ladite école à Lomé. Il s’agit de voir dans quelles mesures on peut mettre à contribution l’ENA dans la formation à distance des agents de santé qualifiés. Organisé par l’Agence de la Médecine Préventive, cet atelier a servi de cadre de recommandations et de choix de stratégies de renforcement des capacités des professionnels de la santé par cette institution de formation.
La table d’honneur à l’ouverture de l’atelier. On reconnait Mme Hortance KOUAME et M. Kokou ADJEODA (respectivement 1eret 2eme de la gauche)



Pour renforcer leur couverture sanitaire, les pays en voie de développement doivent miser sur des politiques de santé fiables soutenues suffisamment par des financements. Une prise en compte efficace du volet des ressources humaines permet également d’améliorer les systèmes de santé. Cependant, selon l’OMS, de nombreux pays en Afrique subsaharienne souffrent d’un manque cruel de travailleurs de santé. Face à ce constat alarmant, l’Agence de Médecine Préventive (AMP) et « Save the Children », en collaboration avec le gouvernement togolais, ont lancé, le 26 mai dernier, la seconde phase du projet « ADvocating for Available skilled Manpower in Africa »(ADAMA). Visant à organiser des plaidoyers en faveur des ressources humaines, ce projet associera les partenaires nationaux à la recherche de solutions idoines et pérennes dans le souci de renforcer les capacités des travailleurs de santé. Ceci contribuera à accroitre l’accès des populations aux services sanitaires de qualité: « Nous avons remarqué une crise profonde dans le secteur des ressources humaines en santé dans nos pays. Ce problème présente différentes facettes dont une pénurie du personnel, la mauvaise gestion, la démotivation et l’inégale répartition des agents. Ceci explique l’absence de soins adaptés et adéquats dans nos centres de santé. Le projet entend donc fournir les informations nécessaires aux acteurs impliqués dans le plaidoyer en faveur des travailleurs de santé », a déclaré Mme Hortance Kouamé, coordonnatrice du projet ADAMA.

Photo de famille des participants à l’atelier


 Le maillon essentiel dudit projet est  la mise en place d’un dispositif de formation à distance. L’Ecole Nationale d’Administration(ENA), institution partenaire, sera chargée de dispenser cette formation. Dans le but de faire un état des lieux avant le démarrage des activités, une équipe de l’AMP a effectué, en juin dernier, une mission exploratoire au sein de l’institution. Les informations collectées ont permis de dresser une analyse situationnelle de l’établissement. Selon M. Nayondjoa Konlani, directeur des Etudes et Stages du Cycle III, l’ENA présente des atouts mais de nombreux défis restent à relever. « L’institution dispose d’un personnel qualifié et des matériels adéquats. Nous avons toutefois relevé  quelques faiblesses dont l’absence d’une plateforme de formation en ligne, d’un site web fonctionnel et d’un e-tuteur censé assurer le coaching de la formation. Se basant sur ce diagnostic, nous espérons faire d’une pierre deux coups en agrandissant la gamme de formations de l’ENA tout en dispensant les cours au personnel » a-t-il souligné.



Le Directeur de l’ENA, M. Kokou Dziffa ADJEODA, s’est réjoui de l’initiative. « L’un des défis majeurs que nous devons relever urgemment est la mobilisation accrue des ressources pour financer les coûts liés au recrutement de nos ressources humaines. Nous remercions vivement l’AMP pour les premiers échanges et espérons que le partenariat puisse se poursuivre et s’intensifier. L’ENA sera toujours disposée à l’accompagner dans le déploiement des activités relatives à la formation » a-t-il déclaré.

Une vue de l’assistance


Organisme à but non lucratif visant la promotion de la médecine préventive et de la santé publique, l’AMP est fondée en 1972. Avec le soutien des partenaires publics et privés, l’agence s’applique à renforcer les connaissances scientifiques pour une meilleure formulation des politiques sanitaires et les innovations dans le domaine de la vaccinologie.


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